À la crête des vagues, là où surfent mes rêves,

Un troupeau de chevaux camarguais nacrés et pâles,

Galopent vers l'horizon où le soleil se lève,

Emportant avec eux, mon cœur, dans ce matin hiémal.

L'astre de cuivre rouge déverse sur l'écume

Des flots de lasure dorée, durant quelques instants

Ce spectacle divin fait fuir en moi cette amertume

Qui m'avait poussée ce matin à m'assoir sur ce banc.

Je me sens à l'instant en véritable osmose

Avec le ciel et l'eau, la lumière et les nuages,

Et la mouette rieuse et le grand flamant rose.

Oubliant les récifs où j'avais fait naufrage.

Mon esprit allégé, je quitte le banc de pierre

C'est d'un cœur plus joyeux que je reviens à mon logis,

Non sans jeter encore un long regard vers la mer,

Source de tant de peines, mais tant source de VIE

23.04.2012 Janine Laval__!!!!