Les émigrants clandestins,
Par ninjamanu le samedi, mai 12 2012, 15:33 - POESIE - Lien permanent
__ Des routes sans virage qui vont au bout du monde Et le soleil qui danse au dessus des déserts, Ils ont dû oublier que la terre était ronde Où s’en vont-ils si loin, en fuyant la misère. Ils découvriront trop tard sans doute Que l’autre bout du monde, il était là Derrière eux, à leurs pieds, sur la route, Comme un arc en ciel que l’on n’atteindra pas ! L’Eldorado reste toujours une chimère Ailleurs, l’herbe semble souvent plus dense Les mirages existent aussi hors des déserts Des bateaux chavirent dans le silence.__